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dimanche 5 novembre 2023

NIP : LDB : La bataille de Talavera 1809 [en cours de rédacction]

Voila une bataille que je voulais faire depuis longtemps. 

Et quoi de mieux que le NIP pour la faire. La convention des Loups du Téméraire est parfaite car on a toute une journée pour faire la partie, à plusieurs et voir du monde en même temps.

La table fait 1.5m sur 3m de long. Installation vers 9h, rangement fini vers 18h. Grosse journée quoi.

La bataille de Talavera, journée du 28 juillet 1809. 

Le choix se porte sur l'attaque générale de la journée.

Les Français ont les informations suivantes :

Joseph veut garder sa réserve d'une part pour effectuer une poursuite, et d'autre part, dans le cas ou Vénégas les prennent à revers.

Victor a tenté un assaut dans la nuit des positions anglaises et a été rejeté.

Les 2 joueurs français ont bien joué le jeu, en faisant un Victor très offensif et un Joseph bien court-circuité par Jourdan (1d3 ordres par tour seulement et sur un 6, la réserve doit reculer !) et un peu timoré au départ. Sébastiani obéissant aux ordres.

Les français devaient jeter leurs ordres au début avant d'entrée sur table. Déploiement historique et libre totalement ensuite. 

Côté coalisé, une réunion d'état major très simpliste, avec possibilité de communiqué avec l'anglais que si les 2 plaquettes se touchent. Et Wellesley peut prendre le commandement des Espagnols si celui-ci acceptent (si ordre réussi).

Tout d'abord le corps de victor arrive seul sur le champs de bataille. Les anglo-Espagnols sont en position.La longue ligne est en défense derrière le ruisseau La Portina.
Wellesley supervise le déploiement français.
Le corps de Sébastiani approche. La brigade de cavalerie attaché à Zayas le harcèle.
Ils avancent dans l'Oliveraie.
Les Espagnols tiennent dans Talavera est derrière le mur le long de la route. La redoute finissant le dispositif Espagnol.
L'avancée française est impressionnante.
Les divisions de dragons sont enfin appelées, ainsi que la réserve de Dessoles.Du côté de la gauche Espagnols le Marquis de Malapina est prudent. Cuesta lui a envoyé la division Portago pour le soutenir mais il sait qu'elle prendra du temps à venir sur son aile.

Les troupes françaises avancent sur les positions anglo-Espagnols.



lundi 13 novembre 2017

[LdB] Bataille de Teugn-Hausen 19 avril 1809 (et de Dunzling)

Le Maréchal Davout après s'être plaint du positionnement de ses troupes par Berthier a enfin reçu l'ordre de Napoléon de s'extirper de se guêpier. En effet l'Archiduc Charles fond sur lui en 3 colonnes : Rosenberg, Hohenzollern et Bellegarde tentent une manœuvre d'encerclement. Mais Davout a commencé son mouvement et est déjà parti de Ratisbonne. Bellegarde attaquera la garnison du général Coutard laissé dans la ville de Ratisbonne.



Davout est en route pour faire jonction avec les Bavarois de Lefebvre. Mais Charles tente de le couper. Hohenzollern l'attaque vers Teugn, tandis que Rosenberg va faire un combat d'arrière garde à Dunzling.
On va représenter ici les 2 batailles.



Déjà les ordres de batailles :



IIIe Corps Davout /5*
Génie : 2

2nd Division Friant /5*
1 artillerie de 8, 3 art /5
BDE Gilly
33e de ligne, 3,3,3/6
BDE Grandeau
108e de ligne, 3, 3/5
111e de ligne, 3/4
BDE Barbanegre
48e de ligne, 3,3,3/6

4th Division St. Hillaire /5*
1 artillerie de 8, 3 art /5
1 artillerie à cheval de 6, 2 art /5
BDE Lorencez1
10e légère, 4,4,4/6
BDE Lorencez2
3e de ligne, 4,3,3/5
57e de ligne, 4,3,3/6
BDE Destabenrath
72e de ligne, 4,3,3/5
105e de ligne, 4,4,3/5

Chef d'état major Compans /3 (ordre stratégique repousser l'ennemi puis aller vers les Bavarois)
3e Division Gudin / 5*
1 artillerie de 8, 3 art /5
1 artillerie à cheval de 6, 2 art /5
BDE Petit/Leclerc
7e légère, 4,3,3/6
(BDE Boyer)
12e de ligne, 3,3,3/5
21e de ligne, 3,3,3/5
BDE Duppelin
25e de ligne, 3,3,3/5
85e de ligne, 4,3,3/6

4e Division de cavalerie légère Montbrun /5*
BDE Jacquinot
7e hussards, 3/6
1er chasseurs, 3/5
2e chasseurs, 3 /4
BDE Pajol
5e hussards, 3/6
11e chasseurs, 3 /4
12e chasseurs, 3 /4


Archiduc Charles (4**)
commandant en chef, mais en son absence c'est Hohenzollern
III Korps Hohenzollern /2/3

Division Lusignan /2
BDE Kayser
RI 7 Schröder, 5,5,3/5
RI 56 Colloredo, 5,5,3/5
1 artillerie de 6, 3 art /4

Division St. Julien /1
BDE A.Liechtenstein
RI 12 Manfredini, 5,5,3/5
RI 23 Würzburg, 5,5/5
1 artillerie de 6, 3 art /4
BDE Bieber
RI 20 Kaunitz, 5,5,3/5
RI 38 Württemberg, 5,5/5
1 artillerie de 6, 3 art /4

Division Vukassovich /3*
BDE M.Liechtenstein
I bat Légion de l'archiduc Charles, 4/5
II bat 9. Peterwardein Grenzer, 5/5
Hussards de l'archiduc Ferdinand, 5 /4
1 artillerie à cheval de 6, 2 art /4

Artillerie du corps
1 artillerie de 6, 3 art /4
1 artillerie à cheval de 6, 2 art /4
1 artillerie de 12, 2 art /4
1 pionnier/5

IV Korps Rosenberg /2

Division Dedovich /1
1 artillerie de 6, 2 art /4
BDE Grill
RI 8 Archiduc Louis, 4,3,3/5
RI 22 Koburg, 4,4/5
1 artillerie de 6, 3 art /4
BDE Neustadter
RI 9 Czartoryski, 4,4/5
RI 55 Reuss-Greitz, 4,4/5
1 artillerie de 6, 3 art /4

Division Somariva /4
BDE Stutterheim
12e Deutsch-Banat Grenzer, 4/5
4e cheveaux léger Vincent, 5/5
1 artillerie Grenzer de 6, 2 art /4
BDE Radivojevich
12e Deutsch-Banat Grenzer, 4/5
10e hussards Stipsicz, 5 /4
1 artillerie à cheval de 6, 2 art /4

Division Hohenlohe /3
BDE Riese
RI 44 Bellegarde 3, 3/5
RI Chasteler 3, 3/5
1 artillerie de 6, 3 art /4

Artillerie du corps
1 artillerie de 12, 2 art /4
1 artillerie de 12, 2 art /4
1 pionnier/5

Ier Korps de réserve Liechtenstein /3*

Baron d'Aspre /3
1 pionnier /6
BDE Merville
4 bataillons de Grenadiers /6
1 artillerie de 6, 3 art /4
BDE Hammer
4 bataillons de Grenadiers /6
1 artillerie de 6, 3 art /4
1 artillerie de 3, 3 art /4

Règle spéciale :
La ligne de ravitaillement de Davout est donc devant lui. Celle des autrichiens sur leurs arrières.

Davout commande le IIIe corps et Compans est son chef d'etat Major. Mais celui ci est distant de Davout et il commande en fait Gudin et Montbrun.
Friant et St Hilaire sont seuls au début sous commandement de Davout.
Hohenzolern fait face à Davout, tandis que Rosenberg mène la chasse à Compans.
Ordre initiaux :
Davout : Manoeuvre pour tous, direction Abensberg (Lorencez, Destabenrath, Friant).
Compans : Défense
La brigade Boyer n'est pas disponible au début. Il est fort probable qu'il ne soit pas dans le secteur. Aussi, elle ne peut être appelé que si les Grenadiers autrichiens sont en vue des français.

Rosenberg : Attaque/Manoeuvre
Hohenzollern :
Vukassovich : Attaque
Lusignan : Manoeuvre
St Julien : Défense
Charles : Défense voir ci-dessous.

Charles ne commande pas l'armée au départ, car en fait il attend les rapports des généraux de Corps. Donc pour activer Charles (et les grenadiers d'Aspre), il faut que soit Rosenberg, soit Hohenzolern leur envoie un ordre (et le test se fera à l'arrivée de l'ordre via aide de camp). Et Charles ira au soutien de celui qui aura envoyé le message.

Pour cette partie, en l'absence du général Fratus malade, nous sommes donc à 3. Je commande les Français, tandis qu'au début de la partie Lenwelin commande Hohenzollern et RV commande Rosenberg.

Voici le terrain et les positions initiales. Bon les photos ne sont pas encore terribles, j'ai pas pu régler mon nouvel appareil.
 Au nord, le IIIe corps d'armée français qui fonce sur la route vers les Bavarois. A l'est les autrichiens de Rosenberg, et à l'ouest Hohenzollern.
 Les autrichiens sont déjà bien avancés, quand les français sont alertés. Comme la table est plus petite que le champs de bataille, Davout doit donner ses ordres sinon le corps continue sa poursuite. Mais que cela soit Compans ou Davout les ordres sont passés.
 Rosenberg décide d'envoyer la division d'avant garde de Somariva à travers bois, avec pour ordre de couper la route française. Pendant ce temps, la division Friant poursuit son avance (on ne l'a fait partir qu'au tour 2 pour représenter la longueur de la route, et elle ne bénéficie pas du bonus de route).
 Vukassovich n'avance pas bille en tête, il attend le renfort de Lusignan. St Hilaire avec la brigade Lorencez (7e légers à gauche et 3e-57e à droite) s'avance vers lui.
 Rosenberg se lance à l'assaut de Dunzling, Dedovich en tête. Pendant ce temps là, la division Friant continue son avance vers Teugn. Les divisions Gudin et Montbrun sont en alertes face à l'avance autrichienne.
 Hohenzollern fait sa progression dans les bois. Il a même ordonné à St Julien, jusque la placé en réserve à Hausen de monter au front. De plus Hohenzollern et Rosenberg ont tous les 2 sollicités l'archiduc Charles pour avoir des renforts. Le 7e léger de St Hilaire combat Vukassovich, soutenu par le 2e élément de la brigade Lorencez.
 A gauche, Dedovich fonce seul sur Gudin.
 A droite, le 7e léger a repoussé Vukassovich. Mais la victoire doit s'arrêter la, car Davout n'arrive pas à donner un nouvel ordre. Ainsi St Hilaire ne peut poursuivre l'attaque. Hohenzollern de son côté avance son corps, progressant donc lentement dans le bois.
Mais Charles est alerté par Rosenberg et met en branle le corps de grenadiers.
 Dedovich a attaqué seul face à la brigade Duppelin de Gudin bien soutenue par Montbrun. Les autrichiens sont repoussés avec pertes et fracas, la division part en déroute, et seuls 2 bataillons survivent et se rallient à la division Hohenlohe.
Sur Teugn, la division Friant arrive au compte goutte. Mais son arrivée, permet de compenser le surnombre adverse. St Hilaire lui continue de reculer face à l'ennemi, car il n'a toujours pas reçu d'ordre de Davout (un nombre de 6 incroyables aux ordres par Davout). Les autrichiens quant à eux poursuivent leur avancent. Les avant garde de Rosenberg et de Hohenzollern ont fait jonction.
Compans souffle un peu. La brigade Duppelin a dispersé la première brigade de Dedovich. Mais ce répit est de courte durée, car la grande batterie de 12 est en place et fait un carnage dans les rangs du 7e légers dans le village de Dunzling.
Montbrun saisit cette occasion pour briller. L'infanterie de Gudin et la cavalerie de Montbrun montent à l'attaque.
La brigade Jacquinot enlève la grande batterie de canon de 12.
St Hilaire recule toujours (toujours pas d'ordre de Davout...). Mais Friant se positionne face à l'ennemi. Le 33e de ligne fait face à la grande batterie ennemi.
Et ce régiment de brave se lance à l'attaque de cette dernière (enfin un ordre réussi par Davout). Au tour suivant, c'est le combat sur tout le front. La brigade de Lusignan dans la plaine déjà affaiblie par d'autres combats va se faire attaquer de face et de flanc par le 33e. Les 2 brigades de la division St Julien vont se faire attaquer par les brigades Lorencez et Destabenrath.
Jacquinot et le 7e légers se sont jeter sur la seconde brigade de Dedovich qui recule. Duppelin attaque la division Hohenlohe qui est sur les hauteurs dans le bois et la fait retraiter. Le corps de Rosenberg n'est plus que l'ombre de lui même.
Fort heureusement pour lui, le corps de grenadiers de Liechtenstein arrive à la rescousse. Mais bien trop tard.
Tout comme le corps de Hohenzollern. La contre attaque sur toute la ligne de front a fait des trous dans les rangs autrichiens. Charles sonne le repli, car il a des nouvelles de Hohenzollern : celui-ci voit que la brigade de St Julien dans le bois peut à son tour être pris de flanc. Que les brigades d'avant-garde ne peuvent pas faire grand chose.
Charles n'a plus à sa disposition réellement que le corps de grenadiers. Mais avec leur arrivée, c'est la brigade Boyer qui peut monter au front. Il sait qu'il ne pourra obtenir de décision sur l'affrontement et préfère se retirer pour livrer combat plus tard.
Davout a donc gagné la bataille, mais ce fut rude. Il peut tout de même se rallier aux Bavarois.