Le
Maréchal Davout après s'être plaint du positionnement de ses
troupes par Berthier a enfin reçu l'ordre de Napoléon de s'extirper
de se guêpier. En effet l'Archiduc Charles fond sur lui en 3
colonnes : Rosenberg, Hohenzollern et Bellegarde tentent une manœuvre
d'encerclement. Mais Davout a commencé son mouvement et est déjà
parti de Ratisbonne. Bellegarde attaquera la garnison du général
Coutard laissé dans la ville de Ratisbonne.
Davout est en route pour faire jonction avec
les Bavarois de Lefebvre. Mais Charles tente de le couper.
Hohenzollern l'attaque vers Teugn, tandis que Rosenberg va faire un
combat d'arrière garde à Dunzling.
On va représenter ici les 2 batailles.
Déjà les ordres de batailles :
IIIe
Corps Davout /5*
Génie
: 2
2nd
Division Friant /5*
1
artillerie de 8, 3 art /5
BDE
Gilly
33e
de ligne, 3,3,3/6
BDE
Grandeau
108e
de ligne, 3, 3/5
111e
de ligne, 3/4
BDE
Barbanegre
48e
de ligne, 3,3,3/6
4th
Division St. Hillaire /5*
1
artillerie de 8, 3 art /5
1
artillerie à cheval de 6, 2 art /5
BDE
Lorencez1
10e
légère, 4,4,4/6
BDE
Lorencez2
3e
de ligne, 4,3,3/5
57e
de ligne, 4,3,3/6
BDE
Destabenrath
72e
de ligne, 4,3,3/5
105e
de ligne, 4,4,3/5
Chef
d'état major Compans /3 (ordre stratégique repousser l'ennemi puis
aller vers les Bavarois)
3e
Division Gudin / 5*
1
artillerie de 8, 3 art /5
1
artillerie à cheval de 6, 2 art /5
BDE
Petit/Leclerc
7e
légère, 4,3,3/6
(BDE
Boyer)
12e
de ligne, 3,3,3/5
21e
de ligne, 3,3,3/5
BDE
Duppelin
25e
de ligne, 3,3,3/5
85e
de ligne, 4,3,3/6
4e
Division de cavalerie légère Montbrun /5*
BDE
Jacquinot
7e
hussards, 3/6
1er
chasseurs, 3/5
2e
chasseurs, 3 /4
BDE
Pajol
5e
hussards, 3/6
11e
chasseurs, 3 /4
12e
chasseurs, 3 /4
Archiduc
Charles (4**)
commandant
en chef, mais en son absence c'est Hohenzollern
III
Korps Hohenzollern /2/3
Division
Lusignan /2
BDE
Kayser
RI
7 Schröder, 5,5,3/5
RI
56 Colloredo, 5,5,3/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
Division
St. Julien /1
BDE
A.Liechtenstein
RI
12 Manfredini, 5,5,3/5
RI
23 Würzburg, 5,5/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
BDE
Bieber
RI
20 Kaunitz, 5,5,3/5
RI
38 Württemberg, 5,5/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
Division
Vukassovich /3*
BDE
M.Liechtenstein
I
bat Légion de l'archiduc Charles, 4/5
II
bat 9. Peterwardein Grenzer, 5/5
Hussards
de l'archiduc Ferdinand, 5 /4
1
artillerie à cheval de 6, 2 art
/4
Artillerie
du corps
1
artillerie de 6, 3 art /4
1
artillerie à cheval de 6, 2 art
/4
1
artillerie de 12, 2 art
/4
1
pionnier/5
IV
Korps Rosenberg /2
Division
Dedovich /1
1
artillerie de 6, 2 art
/4
BDE
Grill
RI
8 Archiduc Louis, 4,3,3/5
RI
22 Koburg, 4,4/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
BDE
Neustadter
RI
9 Czartoryski, 4,4/5
RI
55 Reuss-Greitz, 4,4/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
Division
Somariva /4
BDE
Stutterheim
12e
Deutsch-Banat Grenzer, 4/5
4e
cheveaux léger Vincent, 5/5
1
artillerie Grenzer de 6,
2 art /4
BDE
Radivojevich
12e
Deutsch-Banat Grenzer, 4/5
10e
hussards Stipsicz, 5 /4
1
artillerie à cheval de 6, 2 art
/4
Division
Hohenlohe /3
BDE
Riese
RI
44 Bellegarde 3, 3/5
RI
Chasteler 3, 3/5
1
artillerie de 6, 3 art /4
Artillerie
du corps
1
artillerie de 12, 2 art
/4
1
artillerie de 12, 2 art
/4
1
pionnier/5
Ier
Korps de réserve Liechtenstein /3*
Baron
d'Aspre /3
1
pionnier /6
BDE
Merville
4
bataillons de Grenadiers /6
1
artillerie de 6, 3 art /4
BDE
Hammer
4
bataillons de Grenadiers /6
1
artillerie de 6, 3 art /4
1
artillerie de 3, 3 art /4
Règle
spéciale :
La
ligne de ravitaillement de Davout est donc devant lui. Celle des
autrichiens sur leurs arrières.
Davout
commande le IIIe corps et Compans est son chef d'etat Major. Mais
celui ci est distant de Davout et il commande en fait Gudin et
Montbrun.
Friant
et St Hilaire sont seuls au début sous commandement de Davout.
Hohenzolern
fait face à Davout, tandis que Rosenberg mène la chasse à Compans.
Ordre
initiaux :
Davout :
Manoeuvre pour tous, direction Abensberg (Lorencez, Destabenrath,
Friant).
Compans :
Défense
La
brigade Boyer n'est pas disponible au début. Il est fort probable
qu'il ne soit pas dans le secteur. Aussi, elle ne peut être appelé
que si les Grenadiers autrichiens sont en vue des français.
Rosenberg :
Attaque/Manoeuvre
Hohenzollern :
Vukassovich :
Attaque
Lusignan :
Manoeuvre
St
Julien : Défense
Charles :
Défense voir ci-dessous.
Charles
ne commande pas l'armée au départ, car en fait il attend les
rapports des généraux de Corps. Donc pour activer Charles (et les
grenadiers d'Aspre), il faut que soit Rosenberg, soit Hohenzolern
leur envoie un ordre (et le test se fera à l'arrivée de l'ordre via
aide de camp). Et Charles ira au soutien de celui qui aura envoyé le
message.
Pour
cette partie, en l'absence du général Fratus malade, nous sommes
donc à 3. Je commande les Français, tandis qu'au début de la
partie Lenwelin commande Hohenzollern et RV commande Rosenberg.
Voici
le terrain et les positions initiales. Bon les photos ne sont pas
encore terribles, j'ai pas pu régler mon nouvel appareil.
Au
nord, le IIIe corps d'armée français qui fonce sur la route vers
les Bavarois. A l'est les autrichiens de Rosenberg, et à l'ouest
Hohenzollern.
Les
autrichiens sont déjà bien avancés, quand les français sont
alertés. Comme la table est plus petite que le champs de bataille,
Davout doit donner ses ordres sinon le corps continue sa poursuite.
Mais que cela soit Compans ou Davout les ordres sont passés.
Rosenberg
décide d'envoyer la division d'avant garde de Somariva à travers
bois, avec pour ordre de couper la route française. Pendant ce
temps, la division Friant poursuit son avance (on ne l'a fait partir
qu'au tour 2 pour représenter la longueur de la route, et elle ne
bénéficie pas du bonus de route).
Vukassovich
n'avance pas bille en tête, il attend le renfort de Lusignan. St
Hilaire avec la brigade Lorencez (7e légers à gauche et 3e-57e à
droite) s'avance vers lui.
Rosenberg
se lance à l'assaut de Dunzling, Dedovich en tête. Pendant ce temps
là, la division Friant continue son avance vers Teugn. Les divisions
Gudin et Montbrun sont en alertes face à l'avance autrichienne.
Hohenzollern
fait sa progression dans les bois. Il a même ordonné à St Julien,
jusque la placé en réserve à Hausen de monter au front. De plus
Hohenzollern et Rosenberg ont tous les 2 sollicités l'archiduc
Charles pour avoir des renforts. Le 7e léger de St Hilaire combat
Vukassovich, soutenu par le 2e élément de la brigade Lorencez.
A
gauche, Dedovich fonce seul sur Gudin.
A
droite, le 7e léger a repoussé Vukassovich. Mais la victoire doit
s'arrêter la, car Davout n'arrive pas à donner un nouvel ordre.
Ainsi St Hilaire ne peut poursuivre l'attaque. Hohenzollern de son
côté avance son corps, progressant donc lentement dans le bois.
Mais
Charles est alerté par Rosenberg et met en branle le corps de
grenadiers.
Dedovich
a attaqué seul face à la brigade Duppelin de Gudin bien soutenue
par Montbrun. Les autrichiens sont repoussés avec pertes et fracas,
la division part en déroute, et seuls 2 bataillons survivent et se
rallient à la division Hohenlohe.
Sur Teugn, la division Friant arrive au
compte goutte. Mais son arrivée, permet de compenser le surnombre
adverse. St Hilaire lui continue de reculer face à l'ennemi, car il
n'a toujours pas reçu d'ordre de Davout (un nombre de 6 incroyables
aux ordres par Davout). Les autrichiens quant à eux poursuivent leur
avancent. Les avant garde de Rosenberg et de Hohenzollern ont fait
jonction.
Compans souffle un peu. La brigade Duppelin
a dispersé la première brigade de Dedovich. Mais ce répit est de
courte durée, car la grande batterie de 12 est en place et fait un
carnage dans les rangs du 7e légers dans le village de Dunzling.
Montbrun saisit cette occasion pour briller.
L'infanterie de Gudin et la cavalerie de Montbrun montent à
l'attaque.
La brigade Jacquinot enlève la grande
batterie de canon de 12.
St Hilaire recule toujours (toujours pas
d'ordre de Davout...). Mais Friant se positionne face à l'ennemi. Le
33e de ligne fait face à la grande batterie ennemi.
Et ce régiment de brave se lance à
l'attaque de cette dernière (enfin un ordre réussi par Davout). Au
tour suivant, c'est le combat sur tout le front. La brigade de
Lusignan dans la plaine déjà affaiblie par d'autres combats va se
faire attaquer de face et de flanc par le 33e. Les 2 brigades de la
division St Julien vont se faire attaquer par les
brigades Lorencez et Destabenrath.
Jacquinot et le 7e légers se sont jeter sur
la seconde brigade de Dedovich qui recule. Duppelin attaque la
division Hohenlohe qui est sur les hauteurs dans le bois et la fait
retraiter. Le corps de Rosenberg n'est plus que l'ombre de lui même.
Fort heureusement pour lui, le corps de
grenadiers de Liechtenstein arrive à la rescousse. Mais bien trop
tard.
Tout comme le corps de Hohenzollern. La
contre attaque sur toute la ligne de front a fait des trous dans les
rangs autrichiens. Charles sonne le repli, car il a des nouvelles de
Hohenzollern : celui-ci voit que la brigade de St Julien dans le bois
peut à son tour être pris de flanc. Que les brigades d'avant-garde
ne peuvent pas faire grand chose.
Charles
n'a plus à sa disposition réellement que le corps de grenadiers.
Mais avec leur arrivée, c'est la brigade Boyer qui peut monter au
front. Il sait qu'il ne pourra obtenir de décision sur
l'affrontement et préfère se retirer pour livrer combat plus tard.
Davout
a donc gagné la bataille, mais ce fut rude. Il peut tout de même se
rallier aux Bavarois.