Pages

mardi 10 décembre 2019

LdB - Non loin de Markkleeberg

Pour fêter l'anniversaire d'Austerlitz, il est de bon ton de faire un peu de Premier Empire.

Pour ce vendredi, nous arrivons à être 6 autours de la table, dont 2 nouveaux.
Pour le scénario, on va se situer du côté de Markkleeberg et Wachau en octobre 1813 (parce que j'ai les figurines, ça aide).
Les généraux en chef décident qui se place ou.
Le français est au nord,  avec Pajol (RV) au nord-ouest, Augereau (Manuelito) au Nord et Poniatowski au Nord-Est (Bob). Victor le général d'armée est également joué par Bob, car c'est plus amusant de laisser le commandement au nouveau venu.
Côté coalisé, je commande Pahlen III au Sud-Ouest, Gortchakov (Dim) est au centre, et sur l'aile gauche c'est Merveldt (Lenwelin). Et bien sur, c'est Dim qui commande l'armée avec Wittgenstein.


Les ordres sont :
Pajol s'avance vers le carrefour.
Augereau prend la colline.
Poniatowski fait une avance prudente. Il flanque surtout l'assaut d'Augereau.
Pour les coalisés, Merveldt doit prendre le village, Gortchakov la colline, et Pahlen III la colline aussi.
Photo au 2e tour :

 Pahlen III s'avance et se prépare au choc.
 Gortchakov tente en vain de mettre la grande batterie en position. Merveldt comme tout autrichien, avance prudemment.
Les Français d'Augereau sont sur la colline, et leur batterie est en position. Les polonais sont dans les bois et attendent de voir le mouvement autrichien.
 Tour 3 :
Voyant l'avance de Pajol, Wittgenstein change l'ordre de Pahlen III. Prenons la plaine !
La brigade prussienne de cavalerie (Dragon et Uhlan) au centre, Hussards russes à gauche, et carré russe à droite (qui viennent de repousser une charge un peu impétueuse de L'Héritier)...on est prêt à recevoir le choc des dragons français.

 Au centre, la grande batterie française fait des trous dans les rangs russes (ça doit expliquer le flou de la photo). Les russes avancent lentement, pourtant ils sont au maximum de leur possibilité. Les autrichiens prennent Wachau, et s'interrogent sur l'attitude à adopter ensuite.
 Tour 4 :
Les charges de cavaleries sont toutes à l'avantage des coalisés. Les hussards russes, ainsi que les cuirassiers prussiens ont été efficaces. Par contre l'infanterie de Mezensov doit reculer sous les coups de butoirs d'Augereau.
 Pas mieux du côté d'Hellfreich, qui doit reculer. D'autant plus que la grande batterie coalisée n'est toujours pas mis en place. Fort heureusement, Alois de Lichtenstein, repousse la cavalerie d'Uminski polonaise sur l'extrême droite, et Lederer va pouvoir sortir du village (et se prend les tirs de la grande batterie française).
Tour 5 :
Wittgenstein arrive non seulement à lancer Merveldt en avant, mais également à mettre la grande Batterie en position.
De son côté Victor ordonne à Pajol de se retenir, et lance Augereau en avant.
L'affaire est simple pour Victor. Poniatowski doit tenir, et Augereau doit percer sur le russe qui devient de plus en plus faible. Mais Pajol comprends mal l'ordre et se tient en défense. La cavalerie coalisé va emporter les brigades françaises. Seul Subervie dans cette affaire s'en sort...face à du cosaques. Pire, Milhaud tombe !
Au centre comme prévu, Gortchakov ne tient pas et doit reculer partout.
Sur la droite coalisé, Merveldt stagne, mais inflige des pertes importantes.

Tour 6 :
Pajol n'a plus que 3 malheureuses brigades réduites et fatiguées. Augereau est en bonne position, et Poniatoswki toujours solides. Mais la cavalerie de Pahlen III va réduire en miète l'aile droite française et peut déjà se retourner sur le flanc d'Augereau.
La Grande batterie coalisé peut enfin intervenir et soutenir l'avancée de Merveldt vers la colline.

La nuit tombe sur ce constat. Les Français doivent replier sous peine de perdre le corps d'Augereau.