Warmaster : Bienvenue en Stirland

 Après avoir vaincu les nains, Arl Lem le Gob trotteur s'en va en territoire impérial. Un nain lui avait dit, "tu verras c'est beau là-bas, il y a plein de forêts et de tavernes, les hommes sont riches dans l'Empire". C'est à nouveau Casinius qui me fait face.

Que nenni, certainement un agent des Elfes celui-là.Il n'y avait qu'une forêt, et en face, la seule richesse fut le très beau char du Sorcier. Il y avait pourtant de quoi faire.

Présentation de l'armée de Casinius :

Le Graff Von Halta menait ses troupes sur la route le long du Talabec en direction du Kislev, tout était allé très vite, peut-être trop vite, tout d’abord les rumeurs de guerre au Nord et puis l’appel à l’aide du Tsar, la nouvelle avait circulé comme une traînée de poudre et un grand nombre de jeunes hommes de Wurtbad s’était formée en bataillon de volontaire pour partir au combat, la ferveur populaire poussant même la guilde des forestiers et la guilde des forgerons à financer l’équipement de la troupe. Ces idéalistes bien que motivée manquaient grandement de discipline, d’entraînement et de connaissance même basique de la guerre, heureusement, le Graff Von Halta à qui le Comte du Stirland avait ordonnée de prendre le commandement du bataillon avait pu embaucher quelques mercenaire expérimenté sur sa cassette pour cornaquer la troupe et pouvait compter sur les chevaliers du loup blanc avec qui il avait déjà combattus de nombreuses fois par le passé. Tout était allé très vite et Von Halta pensait que bien peu des hommes présents sur cette route pourraient revenir chez eux raconter leur histoire.

Du canon de l'enfer, des hallebardiers, des arbalétriers, des flagellants...

...du chevaliers et du pistoliers et encore du canons.

En face les gobs avec du chars à loups et du loups montés, du squigs, du gobs,

du troll et du gobs, avec quelques plongeurs et balistes.

1er mouvement, Arl ordonne de s'avancer vers le champs et de faire monter l'artillerie au front.

Tour 2, puisque l'Empire n'avance pas (que d'ordres ratés), Les trolls prennent pieds sur la colline. Et les plongeurs de la mort détruisent un canon ennemi.

En face le Graff Von Halta, se dit que cela va être dur de les déloger de la...sauf avec le gros canon de l'enfer.

Sur l'aile droite gob, l'Empire stagne toujours, tandis que les squigs ont légèrement progressé, et les chars ont repris du terrain.

Puis Arl Lem lance l'offensive, Les squigs se mettent en lisière du champs et les chars à loups se mettent de flanc puis charge sur la colline.

Les Trolls n'en peuvent plus, un ordre pour avancer dans la plaine, suivis d'une gaffe...avec un joli sceptre et la catastrophe se mue en belle charge.

Sur l'aile gauche, les Chariots à pompe qui étaient là pour enquiquiner l'ennemi charge de front et de face les pistoliers.

Sur la colline de droite, les chars à loups font reculer les impériaux. Le bonus de défense de la colline leur évitent de partir en cacahuète.

Les trolls à gauche font de gros dégâts, tandis que ceux de droite font une très belle sauvegarde...les impériaux reculent avec des pertes.

Par contre les Chariots à pompe avec 15 dés contre 5...font égalité et donc se repositionnent.

Les Trolls ont poursuivis. Ceux de gauche n'ayant plus d'ennemi se mettent de flanc face au canon de l'enfer, tandis que ceux de droite poursuivent l'ennemi.

Sur la colline, çà replie et ça va se faire poutrer...pas un bon jour pour les impériaux. D'autant plus que la brigade de réserve semble contempler la déroute de loin.

Mais le Graff Von Halta ne veut pas partir sur une trop lourde défaite. Après une formation en hérisson, il charge les 2 chariots à pompe...qui ne vont pas survivre.

...et charge de flanc les trolls et gobs. C'est la que les gobelins lâchent leur fanatique qui fait un trou béant dans les chevaliers...6 pertes d'un coup...ça fait très mal.

Pendant ce temps là, le canon de l'enfer avec les tireurs se positionnent face aux pauvres gobelins et aux restes des Trolls, soutenus par une boule de feu du Sorcier qui va traverser les lignes gobelines du sud jusqu'au nord ! Les gobelins ont morflé ! Mais contre toute attente, le canon de l'enfer explose !

Du côté de l'aile droite, les chars à loups enfoncent le flanc puis se positionnent de flanc, face à la brigade de réserve. Et le dernier canon Impérial va aussi subir la foudre des plongeurs de la mort.

Celle-ci ne fera pas long feu. Deux doigts de Gork plus la charge de flanc et la troupe impériale se débande...Il faut dire qu'avec le bâton à répétition, les impériaux ont reculer de plus de 15 cm et sont sorties de tables, les autres détruits par la charge.

Du côté des trolls, la charge du derniers trolls s'est soldée par une élimination au tir de contre charge.

La table en fin de partie. Contre toute attente, ce sont les gobelins qui ont manœuvré. Plusieurs ordres réussis de suite pour les peaux vertes, tandis que l'Empire n'a fait que subir des échecs d'ordre.

Conclusion du Graff Von Halta : faudrait que j'arrête de recruter dans des tavernes.

Conclusion d'Arl Lem le Gob Trotteur : continuons l'entrainement de ses fanatiques et visitons tout de même ce pays.

Revoir le point de règle sur la régénération des trolls et la Gaffe.

DSC : Carthage contre Thèbes. 3e initiation

 On poursuit dans l'initiation du Flibustier dans la règle DSC. cette fois-ci on passe à 1500 pts pour bien aborder le système avec les 3 ailes.

Côté terrain, je n'arrive à placer que la colline centrale. Le carthaginois alias Le Flibustier repositionne l'autre colline, le champs, et se mets aussi un bois sur l'autre aile.

Côté reconnaissance 18 pour Thèbes et 17 pour Carthage ça change rien.

Voici donc le déploiement :

L'aie gauche de Carthage avec 3 numides, 1 cavalerie noble et une cavalerie lourde.

Le centre, avec 2 éléphants, du javeliniers, et des phalanges Peoni, citoyenne, des hoplites de Syracuse (MA2) et flanqués par des scutarii, ainsi qu'une cavalerie Celtes.

L'aile droite, avec du peltastes, de la phalange, du javelinier et un éléphant. On note que ce général a valeur stratégique 1 et le général en chef valeur stratégique 2.

Côté Thèbes, l'aile gauche avec 2 cavalerie légères et 2 lourdes, 2 phalanges thébaines, 2 frondeurs et 2 archers crétois.

Le centre, avec le bataillon sacré, 3 phalanges thébaines, 1 frondeur et une cavalerie légère.

L'aile droite, avec 2 hoplites grecs, 2 peltastes et 2 javeliniers.

1er mouvement qui va donner le ton. J'avance pas ou presque.

L'aile droite glandouille dès le début...

J'arrive juste à bouger ma cavalerie légère...C'est déjà ça.

Mais immédiatement Le Flibustier envoie son babar en face, soutenu par le reste de l'aile.

Au centre, avancée des légers et des babars, le reste tâtonne.

Ainsi ma cavalerie à cause de l'éléphant passe en Moral aggravé 1 (marqueur rond). Mes phalanges au 2e tour, ne reçoivent toujours pas d'ordre...même à 10 pour le général en chef..

Que dire sur l'aile, je fais 11, puis 12...

Par contre au centre, grâce au tir combiné des crétois et des frondeurs, j'arrive à mettre en panique un éléphant carthaginois, qui se retourne en arrière droit sur les scutarii ! En plus avec 4 pertes, il est incontrôlable.

Attention EVENEMENT ! J'arrive enfin à prendre pieds sur la colline. Sur ma gauche, le flibustier mets son éléphant face à ma cavalerie, qui va devoir refluer, puisque je rate encore mes ordres. Et le 2e éléphant se reprend du tir de mes légers...mais celui-ci est très coriace. Et côté du Flibustier ratage d'ordre au centre et sur son aile droite, il claque les 2 valeurs stratégiques. Et l'on voit dans le coin en haut à droite, la cavalerie Celte qui fait paître ses chevaux. Pendant ce temps la, l'éléphant en panique piétine les rangs de Carthage.

Pendant ce temps la, le corps de cavalerie du Flibustier fait un long, long détour pour venir flanquer la cité Grecques.

L'aile gauche, la ou il se passe des choses, enfin presque. L'éléphant continue sa progression et ma cavalerie continue de refluer, faut d'ordre réussi. Les légers des 2 camps se font une chasse, et je tente de poursuivre mon harcèlement sur l'éléphant du centre....qui reste stoïque.

Au centre, je reste sur ma colline. Cela ne me sert à rien de débouler dans la plaine. En étant au dessus, j'annulerai son bonus de charge, c'est très bien. Surtout que j'attends que mon aile gauche agisse enfin...et c'est pas gagné. Le Flibustier fait avancer son aile droite avec ses peltastes, citoyens et scutarii.

Le corps de cavalerie de Carthage poursuit sa lente progression. Le flibustier a déjà compris qu'il est parti trop loin avec sa masse de harcèlement...mais bon, faut aussi avoir des ordres réussis pour manœuvrer facilement. Les ordres réussis....quelque chose de difficile à voir dans cette partie.

Quoique...mes 2 phalanges à droite, ont enfin un peu progressé...mais ma cavalerie reflue encore et toujours.

Ce qui fait que ma cavalerie doit toujours se tenir hors de portée de l'unité ennemi en étant moral aggravé à cause de l'éléphant. On pourrait résumer ainsi : comment un éléphant tient en respect un corps de cavalerie.

Mais à force, il fallait bien que les ordres passent de temps en temps. Mes 2 phalanges ont enfin reçu leur ordre de charge sur l'éléphant (2 ordres réussis de suite, la fête)...et la pique face à un pachyderme ça ne pardonne pas. Et pendant ce temps, ma cavalerie lourde qui se retrouve loin de l'éléphant peut charger les citoyens par initiative. Ceux-ci ne vont pas digérer le choc. Je poursuis sur les Peltastes qui prennent cher. Je détruis donc 3 infanteries lourdes, 2 moyennes et un éléphant contre 2 cavaleries lourdes.

Suite à cela, l'aile droite du flibustier est en moral aggravé 2....à 3 points de la déroute. Et malheureusement pour lui, sa cavalerie Celtes n'arrive toujours pas à débouler dans la plaine. Pourtant il a vu le trou béant que j'ai entre mon corps centrale et mon aile droite. Mais le tir habile de ma cavalerie légère a mis sa cavalerie en désordre...un tir au bon moment. De même, au jeu du chat et de la souris entre légers, vu ma supériorité numérique je gagne, et je peux mettre quelques traits dans l'infanterie lourde carthaginoise qui recule désorganisée les uns dans les autres....j'ai du répit.

Sur l'aile droite de Thèbes, j'ai fait faire demi-tour à mes hoplites qui avance enfin ! Mais les cavaliers numides me font perdre un léger dans le champs.

Puis je progresse enfin sur la fin de la partie avec le 2e hoplite, qui vient combler la faille sur mon aile droite. Et le flibustier vient de se retrouver coincer avec sa cavalerie, la ou il a lui même décidé de mettre le champ.

Au centre, je trouve que c'est le bon moment de charger...mais je fais un beau 11 ! Donc je ne bouge pas. Par contre, ma cavalerie peut charger par initiative le survivant des peltastes qui n'a pas pu se réfugier dans le bois (PA2). Avec cette perte, l'aile droite de Carthage part en déroute.

J'ai donc les coudées franches sur ma gauche.

Au centre, avec mon gros pack de 6 phalanges je peux mettre une énorme pression, d'autant plus que mes légers sont toujours la, et que ma cavalerie peut arriver sans obstacles.

Tandis que sur ma droite, je peux certes perdre quelques troupes dans le champs, mais la cavalerie carthaginoise est bloquée, elle ne peut pas venir me tourner.

Le champs de bataille à la fin.

Au final, l'aile droite de Carthage a dérouté. Le centre a perdu 2 éléphants, 1 plaquette de légers, et c'est tout. Je perds 2 cavaleries lourdes et 1 plaquette de javelinier. 

Très peu de perte au final (en dehors de la déroute), mais le positionnement des troupes est largement à mon avantage.

Au débrief, Le Flibustier reconnait qu'il a mal joué sa cavalerie...parti bien trop loin. D'autant plus qu'il s'est fait coincé par le terrain qu'il a déplacé lui-même. Il pense également à mettre les scutarii dans un seul corps, voir peut-être aussi les éléphants. Autre point, il va investir dans de l'infanterie légère, notamment des archers. Après il y a encore de l'apprentissage, qui peuvent expliquer quelques erreurs (claquer trop vite les valeurs stratégiques, il pensait qu'avec une désorganisation, on ne pouvait recevoir qu'un seul ordre, etc.).

De mon côté, on s'est rendu compte que le fait de rater mes ordres, notamment sur ma droite m'a en quelque sorte sauvé. Car n'avançant pas, j'ai pu venir fermer la porte au sud du champs. On a parfaitement vue la nuisance des pachydermes. Ma cavalerie n'a fait que refluer face aux éléphants.

Très bonne partie, avec en visuel le potentiel et le rendu de la règle.

Prochain objectif, Carthage face à du Celtes, un adversaire tout autre ! On va faire dans la finesse.