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samedi 20 août 2016

La Flibuste - Nafrauge, galère et ...

Suite de la campagne des Caraïbes, avec les aventures du Marquis.

Après la déroute à Ste Catherine, il était nécessaire d'avoir une action d'éclats. Et quoi de mieux qu'une belle prise, à savoir un flibot Espagnol.
Après avoir pris un tir lointain, La Marquise manœuvre pour couper la route au navire Espagnol (battant pavillon hollandais ici).
 La Marquise se place en enfilade et tire...à côté.
 Aucune perte, l'espagnol sous le vent va pouvoir manœuvrer.
 Et grâce à 3 bons dés d'activation, le capitaine Don Guez passe sur l'arrière du navire et tir sur La Marquise, qui encaisse de graves dégâts.
 Voyant sa prise s’échapper, le capitaine décide le tout pour le tout, comptant sur sa relance au tir et se met vent debout pour repartir en chasse derrière, et surtout répare un point d'avarie grâce à son charpentier. Cependant, Don Guez refait un bon tirage d'activation et peut recharger et tirer. Et au tir, il fait un excellent dé, tandis que La Marquise fait un 2...relance à 2.
La Marquise coule...

 Tous les tirages ont encore été malheureux. Mais qu'a cela ne tienne, malgré la perte de 4 hommes d'équipage et avec 2 chaloupes, les hommes ne perdent pas espoir. Il navire de la haute mer vers la côte sud de St Domingue, et la après avoir laissé s'échapper une tartane, il trouve un galion marchand.

Argad ! A la vie à la mort ! Avec 2 petites chaloupes, le but est d'aborder le Galion. Celui-ci doit traverser la table et éviter les haut fonds qui sont en bord de table sur son tribord (à droite quoi).
 Et la déveine se poursuit. Malgré une manœuvrabilité à 5, je fais 3 fois de suite des 6 -6 - et un bon dé. Une seule de mes chaloupes ne peut avancer que de 15 centimètres.
  Pendant ce temps Don Tautauez avance et se prépare à tirer.
 Encore une activation foireuse, le capitaine décide d'utiliser sa relance pour s'approcher du galion. Au prochain tour, on peut aborder...
 Sauf que le marchand tire et coule la barque...la seconde barque pendant ce temps s'approche
 Mais de trop près...Don Tautauez veut la collision frontale avec la dernière chaloupe.
 Esquivant de justesse le Galion mais prenant une avarie, la chaloupe glisse le long du flanc du navire et agrippe seulement ses grappins (qui a dit encore un seul dé d'activation ?)
 Le Galion arrive à décrocher les grappins, et seulement ça, car avec le changement de vent il se retrouve vent debout.
Les flibustiers sentent que c'est enfin le moment !
Ils lancent les grappins, se ruent le couteau entre les dents et attaquent ! On a pris la résolution rapide des combats. C'est simple avec les différents bonus et malus, et après le tirage au dé du galion Espagnol, le navire peut être pris par les flibustiers à conditions de faire 4 ou plus.
Jet de dé 3 : match nul, l'assaut et repoussé et chacun prends un dégât de coque...bonne blague, c'est le dernier point de la chaloupe qui coule...
Voila donc la fin de la Marquise et de son équipage...enfin sauf pour ceux enfermé dans la prison de Ste Catherine.

Je m'en vais donc refaire un nouvel équipage.
Encore une fois, la déveine était avec moi, mais on a bien rigolé.

Pendant ce temps Mc Nouille faisait une opération discrète :
 Mission secrète

lundi 8 août 2016

Opération Totalize

Pour la 2e édition du CHAT, nous avons repris l'opération Totalize.
Pour le scénario :http://campagneldt.superforum.fr/t529-operation-totalize-en-cours
La table fait donc 2m de large sur 3 m de long. Le but est de percer le front pour les alliés et rejoindre Falaise.
Vu des alliés, un dénivelé léger avec en vue la côte 112 et plus loin, la route de Falaise. Q, le chef du génie est en discussion avec Lord Mimo qui commande la 51e Highland division.
 Vue des allemands. Herr Martin commande à gauche face aux anglais et Herr Thomas à droite face aux canadiens. Ils sont sous les ordres de Herr Friedrich.
 Déploiement des Anglais de la 51e au nord et des Canadiens au sud.
 1er mouvement des Canadiens, tout ce passe bien.
 Par contre 1er mouvement des Anglais, 2 formations subissent le mouvement hasardeux.
2e mouvement, les ennuis commencent car le jour s'est levé. Les canons de 88 AA de Herr Thomas ouvrent le feu, et les Shermans flambent sans voir l'ennemi.
 Les renforts arrivent, 2 flails et un croco. Pendant ce temps, les anglais ont neutralisé une troupe en reconnaissance dont le seul but était de repéré les blindés ennemis.
 Côté canadien, rien de neuf, les troupes sont sous le feu de l'artillerie ennemi mais on ne les voit pas.
 Pour les anglais, 2 croco et un flails en renforts, et malgré le 1er mouvement anarchique dans les rangs, les choses reprennent place.
 Les Canadiens poursuivent leur avance, et tombent sur les champs de mines.
 Et sur toutes la lignes de front le même scénario se poursuit. Les blindés alliés se font allumés. Les 88 AA et les Pak 40 sont dévoilés et les 1er canons allemands sont détruits.
 Vue générale de l'avancée. Au sud, les renforts rentrent toujours.
 Mais pour l'axe, les renforts arrivent également, dont les Tigres I et l'infanterie en SDKFZ. Dès leur arrivée ils engagent le feu.
 Le Fort Gary Horse poursuit son avancée, et permet de découvrir les premières positions ennemis. Le char de tête subit le feu d'un Stug. Le Firefly riposte immédiatement et le mets en feu (critique au touché).
La 51e Highland combat dans le verger sur la gauche de la RN 158.
Les NW s'installent. Le plan de Friedrich se passe à merveille.
 Les allemands se positionnent. On peut voir le bunker en bois sur la colline 112 avec un pak 40.
 Vue du côté allemand, on voit la masse de blindé allié, mais également le nombre de pertes infligés. Les officiers allemands sont inquiets par le nombre de véhicule mais satisfaits du taux de perte infligé.
 Le dernier Flak 36 allume le Sherman derrière l'arbre et la maison.
 L'infanterie Canadienne a pu déminer le champs de mines, et les Prêtres défroqués, Halftracks et Blindés s'engouffrent dans la brèche.
 Les anglais de Lord Mimo poursuivent leur pénétration et longe le bois de Garcelles-Secqueville, et essuyant le tir des Panzer IV.
Un Kangaroo ose s'aventurer près du village de Lorguichon, juste devant la colline 112.
 Vue des alliés : les renforts Canadiens empruntent la route pour venir au front : UC, et canons antichars.
Sur la droite de la RN 158, les Canadiens bien que ralentis par le champs de mines, sont aussi avancés que les anglais. Mais ces derniers font face au gros de la 89e infanterie, tandis que les Canadiens subissent surtout le feu des Pak 43 retranchés sur la colline.
 Les allemands ramènent de l'arrière des Panthers. Immédiatement, les Typhoons fondent sur eux. Mais la DCA allemand veille et un premier avion allié est atteint et retourne à la base. Le 2e avion touche la cible mais ne le détruit pas, tandis que le 3e arrive enfin à détruire le Panther.
 La DCA allemande.
 Sur Lorguichon, les choses avancent doucement. Les alliés ont compris depuis quelques temps déjà qu'il n'atteindront pas la route de Falaise à la nuit tombée. Les renforts viennent de trop loin, et nos chars se fait détruire les uns après les autres. Et surtout côté canadiens, le dernier char capable de détruire à longue distance un Tigre ne peut plus s'avancer au risque de s'exposer face au tirs des Pak 43, Tigres et Panthers.
 Mais fort heureusement pour eux, les anglais attirent de plus en plus les tirs du fait de leur progression. Les combats font rage dans Lorguichon. Les Canadiens ont pu prendre pieds dans le village avant de s'en faire déloger par les renforts de la 12e SS.
 Et alors que les alliés ont décidés de faire une ligne de défense au niveau de Lorguichon et d'attendre les renforts, un espoir surgit. Un Kangaroo avec son Piat s'approche d'un Tigre I. Les allemands sont surpris et Friedrich ordonne à Herr Thomas de lui envoyer tout ce qu'ils peuvent dessus. Le Kangaroo prends feu, mais le Piat arrive à sortir du véhicule et se planque derrière la haie. Puis un second Kangaroo arrive avec un autre Piat, et arrive à l'ajuster et à le détruire de flanc. Cette situation permet aux Canadiens d'installer un canon de 6£ et quelques infanteries. Juste au nord, un duel de Kangaroo, Halftrack avec des SDKFZ. L'infanterie Canadienne débarquée juste avant, perd ce combat.
 Le Canon de 6£.
 Au niveau de Lorguichon s'est l’embouteillage.Le Pak 40 dans le bunker est enraillé. Un Kangaroo fonce pour l'attaquer et à défaut pour boucher la ligne de tir. Conscient du danger, les allemands usent tous leurs tirs dessus, et le dernier parvient à le détruire.
 Les allemands de Herr Martin sont toujours bien installé sur la petite hauteur à niveau de Cramesnil.
 Car Lord Mimo est en train de se battre pour la forêt de Cramesnil, juste en dessous. Le Génie de Sir Gernot dit "Q" entre dans la danse. Les flails allument le village de Cramesnil en vain, mais le croco flambe le panzerschreck, puis une infanterie dans Lorguichon.
 La progression est lente et surtout, est ralentie du fait de l’embouteillage, de l'envie d'éviter les lignes de tirs ennemis.
 Les renforts anglais peines à venir. L'Etat-Major conviendra que la RN 158 aurait du être utilisé par les anglais et les Canadiens. Leur conclusion arrive trop tard.
 La fin du jour s'annonce. Les Stuarts canadiens et UC tentent de prendre Lorguichon pour la nuit. Le génie de Q est toujours en réserve dans leur Halftrack le long de la haie juste après les mines. Pendant ce temps la, Mimo sort du bois de Cramesnil.
 Le Piat qui a détruit le premier Tigre s'avance vers le second. Le Kangaroo essuie les tirs mais passe. Le Piat tire, atteint le Tigre et arrive à l'immobiliser. L'équipage reste. Immédiatement après, le canon de 6£ l'allume également, mais l'équipage reste encore. Pendant ce temps la, les Mortiers de 4.2" Canadiens ont enfin ouvert le feu sur la colline et les Pak 43.
 Les alliés ont progressé autour de Lorguichon. Ils ne pensent pas aller au delà, et attendent la contre attaque allemande ou à défaut leurs renforts, pour relancer une attaque massive. Ils ont compris qu'ils avaient besoin de plus de coordination.
 Vue de Lorguichon et alentours.
 La même depuis le coté allié.
 Lord Mimo au prise dans le bois. Les combats se font au corps à corps. Les Cromwells ont également pris cher, et un Pak 43 détruit un flails.
 Les allemands de Herr Martin sont toujours stoïques sur leur ligne de défense. Mais ils s'inquiètent de l'approche des alliés.
Le jour se couche, les combats prennent fin.
La partie tend au match nul, mais à ce moment là, je dirais quand même à l'avantage de l'axe, du fait du nombre de pertes en chars alliés. Par contre, avec les renforts et la mise en place des mortiers, la situation aurait pu aller à l'avantage des alliés...mais on est très loin de la percée et de la grande victoire.

Partie très sympa comme toujours.
Mais la progression sur la longueur est difficile à mettre en œuvre. Tir au canard d'un côté surtout quand ce sont des canons monstrueux installés dans une position idéale, max de matos qui ont du mal à avancer pour venir à temps quand il n'y a qu'une route.
Le ratio de 4 contre 1 en chars me semble bon dans des situations pareilles. Ensuite le positionnement des troupes historiques n'a pas du tout aidé sur le cout. Il aurait été souhaitable d'avoir des renforts plus rapidement, et d'avoir au moins une section de reco dès le début (surtout qu'on a pas joué la règle de repérage de la reco volontairement).
Très satisfaisant par contre, l'impact d'un vrai champs de mines pour gêner la progression. Les règles spécifiques au scénario ont eu leur petit impact (bombardement préparatoire de nuit et de jour sur des positions inconnus) et surtout le mouvement hasardeux).
Très difficile également pour l'attaquant de se faire allumer par un ennemi invisible du fait des règles de détection.
En tout cas, bonne partie, et vivement la prochaine.