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lundi 24 juillet 2017

Opération Doppelkopf.

Pour la 3e édition du CHAT, nous avons organisé une grande bataille, autour d'un Scenario Blitzkrieg en 13 760 pts, avec 11 joueurs sur 2 jours et une superficie de table de 4m x 2m.

Le scénario a été conçu par Friedrich. Il est visible sur le forum de notre club Les Loups du Téméraire.
Les objectifs et la carte.

En ce matin du 15 août, la plaine entre Auce et Tukums est paisible.
 Tout est calme et tranquille.
Mais le 16 août, c'est une autre affaire. Et je vais ici ne faire qu'un simple commentaire, car je n'étais pas présent le 1er jour de la bataille.
Présentation des joueurs :
D'Auce à Tukums :
Allemands : Von Mimowitz, Von Janus, Von Gelben Augen et Herr Bejaü, puis Von Slyvore.
Russes : Kentinowich, Ferosk, Flushenko, Friederowitch, suis Brunofsk et Nadrianko

Auce : Von Mimowitz combat farouchement face aux  91eme et 216eme Division du camarade Kentinowich soutenu par la 117eme brigade blindée de Ferosk.
 Flushenko subit les assauts de Von Janus devant Dobele.
 Friederowitch est engagé contre un ennemi agressif (Von Gelben Augen et Herr Bejaü).
 Herr Bejaü est prêt à fondre sur Tukums.
 Les renforts russes sont prêt à venir.
 La suite des renforts.
 Le village de Dobele est en alerte. Friederowitch se positionne en défense. Tandis que dans la forêt devant lui, Ferosk tient tête aux colonnes allemands.
 Et pendant ce temps la du côté de Jelgava, le 1er jour de notre scénario, une partie de Bolt action à lieu. Le résultat du combat à Bolt action, aura une incidence sur le 2e jour de la partie à Blitzkrieg.
 Les objectifs étant la tenue dans le port fluvial, du dépôt de munition...
 ...de ces ponts...
...et de 2 carrefours.
 Le résultat sera une victoire pour les soviétiques. En tenant une majorité des objectifs. Conséquence pour le lendemain : 1 renfort en moins côté russe et l'aviation passe de prioritaire à normal.

 Vue générale du front. les carcasses fumantes prouvent l’âpreté des combats.
  Herr Bejaü après avoir pris Tukums, fonce sur Dzukste avec les Panthers en première ligne. Les chars subissent de lourdes pertes des 2 côtés.
 Flushenko ordonne donc à la colonne mécanisée de se diriger sur ce front qui semble souffrir.
 Devant la côte 129, les allemands ont positionné plusieurs blindés qui arrosent la plaine. Mais plus bas pour le moment, ils n'arrivent pas à percer dans la forêt.
 Sur le front d'Auce, Les combat font rage également, mais les russes de Kentinowich tiennent bon.
Fin de la première journée.
Il a été décidé de retirer les carcasses des véhicules du 1er jour, pour plus de lisibilité.

Au petit matin, le brouillard est épais. La visibilité est réduite.
Et en ce 2e jour, je joue les renforts de la 51e armée. Force composée comme celle de Brunofsk d'une compagnie (PM), de 4 JS 2 et 5 T34/85. Ici Flushenko ordonne à Brunofsk de remonter vers le village Dobele.
 Vue générale au petit matin.
 Vers Dobele et Dzukste les russes confortent leur défense.
 Mais Herr Bejaü poursuit son inexorable avance vers le sud, tandis que le général en chef Von Gelben Augen presse au nord.
 Herr Bejaü pilonne les défenseurs de Dzukste qui n'ont que peu d'armes antichars.
 Et les renforts de Brunofsk mettent du temps à arriver...il faut dire, ils doivent faire presque 1.60 m pour aller au front.
 Dans le village d'Auce, ma mission est de le reprendre. J'avance avec mes forces (1 compagnie PM + 4 JS 2 + 4 T34/85). Le village est au main de Von Mimowitz, mais la colline est encore en possession des minces unités de Kentinowich (blessé et retiré du front), ainsi que le bois au nord.
 A l'ouest de Dobele, les renforts de Von Janus et Von Slyvore arrivent.
 Vers Auce, les T34/85 se mettent le place et le reste de la troupe contourne, tandis que Von Mimowitz amène sa compagnie de pionnier en renfort dans la ville.
Il détruit le canon sur la colline, et tue notre observateur des mortiers de 82mm. Mais celui-ci avait déjà ciblé la zone dans le bois et peut faire une perte. Je déploie ma formation, tire sur l'unité dans le retranchement sur la colline, avec mes 4 chars + 2 infanteries mais elle tient encore. Puis Von Mimowtiz ramène 4 Hetzer, ainsi qu'un Tigre II en embuscade plus loin.
 Un Hetzer détruit un T 34.
 Nos Katyusha se mettent en place, mais l'observateur a encore beaucoup de route à faire.
 Sur Auce, je lance l'assaut général. Un réserviste et un PM tire sur les allemands dans la tranchée et les éliminent. Je peux prendre position dans celle-ci. Un JS 2 tire dans la maison en vain. Et dans le village je fais un tir préparatoire et lance l'assaut avec pas moins de 7 plaquettes. Mais le tir défensif mets en désordre 5 unités. Les 2 dernières vont au contact des 2 unités allemands, mais j'en perds une au combat. L'autre replie désorganisée.
Vers Dobele et Dzukste, l'allemand est déjà là. Et les troupes russes subissent des tirs. La batterie de 122 mm prend une perte après avoir tenter un tir en vain sur les Jagdpanzer IV/48. Les renforts de Brunofsk sont presque en place, mais prennent déjà des tirs.
Cependant il engage le combat contre les Japgpanzer IV. Dans la forêt au nord, Ferosk et Flushenko tentent de chasser les allemands qui s'y trouvent et qui sont au bord de la déroute.
 Et Herr Bejaü s'approche de plus en plus de Dzukste.
Le brouillard se lève enfin. Et le tir des gros chars va faire très mal. Mes JS 2 ont détruit le Panzer III lance flamme de la compagnie de pionnier, alors les allemands lui tirent dessus par opportunité : Je perds 2 JS 2 dans l'affaire, mais je parviens à détruire le Tigre II (celui qui est placé de flanc sur la colline). Seule victoire réelle du moment, car le canon de mon dernier JS 2 s'enraye.
 Je lance un second assaut sur la maison. Cette fois ci j'en chasse les allemands. Les mortiers tirent toujours dans le bois, et avec le soutien de l'infanterie, les allemands sont démoralisés. Mon JS 2 s'approchent de la seconde maison pour un tir à bout portant...rien. Et Von Mimowitz lance ses Hetzer. Il détruit un autre T 34.
 Quant à Brunofsk, la levée du brouillard lui est fatal. Tous ses JS 2 se font détruire par le tir, notamment des nombreux panthers, Tigres II et Nashorn de la côte 129. Mais ce n'est pas le seul qui prend cher. Les derniers T 34 de Ferosk sont également détruit.
 Sur le front de Dobele-Dzukste, les allemands pressent. Et privé des chars lourds russes, il ne reste plus que les 5 T 34/85 pour tenir le front face à plus d'une douzaine de chars allemands, le tout supporté par ceux de la côte 129. Seul point positif sur le secteur, l'intervention des IL-2 qui parviennent à détruire 2 chars.
 D'ailleurs l'aviation russe a été parfaite également sur la côte 129. Deux panthers sont détruits et le dernier immobilisé. A ce moment, je reçois en renfort une compagnie de choc. Je progresse lentement dans le village d'Auce, car Von Mimowitz a toujours un Tigre II en embuscade au pieds de la côte 129.
 Vue générale du champs de bataille côté Tukums. Le champs de bataille est recouvert de carcasses fumantes.
 Sur le village de Dzukste, Friederowitch commence à être débordé.
 Les renforts de Brunofsk (SU152) s'approchent pour soutenir Friederowitch sur Dobele.
 Quant à moi, sur Auce, j'ai chassé les allemands du village. Mais par une manœuvre fourbe, Von Mimowitz détruit dans un combat de rue mon JS 2 avec son Hetzer. Mon dernier JS 2 s'enfonce dans le bois sur ordre du général Flushenko, et s'y embourbe ! Mais mes T 70 sont la, et je détruis le Hetzer dans le village. De l'autre côté d'Auce, alors qu'un autre T 34/85 s'est fait détruire par un Hetzer, un T 70 s'approche dans le dos et le détruit à son tour.
 La côte 129 : les allemands surplombent la plaine. Et bien qu'ils ont pris des pertes, les blindés de la côte 129 ont détruit bien plus de cibles.
 Herr Bejaü se met en position pour prendre d'assaut Dzukste.
 Tandis que Von Janus, Von Slyvore et Von Gelben Augen poursuivent leurs tirs aux canards.
 Vue générale à partir d'Auce.
 Entre Auce et Dobele :
Les allemands ont dérouté sur Auce. Il ne reste plus qu'un seul Tigre II à Von Mimowitz. Et jusqu'à Dobele il ne reste que 3 mortiers de 82mm et 2 Zis 76 pour tenir la ligne. En face, les chars peu nombreux mais diablement efficace de la côte 129.
De la côte 27 en passant par Dobele, Jelgava et au loin Dzukste :
Le nord de Dobele est pris. Dzukste est en train de tomber. Et les SU 152 sont pour la moitié détruit.
 Dzukste et au delà :
Les allemands sont quasiment dans le village, et les panzer IV supportés par des Tigres I débordent sur le flanc.
 Les russes n'ont plus de moyen de défense face aux blindés.
Résultat :
Victoire allemande.
Bien que le front sud, vers Auce a pu tenir, les pertes en blindés sont conséquentes. Il ne reste plus que 3 T 70. Les renforts (la compagnie de choc) sont trop loin pour arriver à temps au nord. Car Dobele et Dzukste sont tombés. Et Jelgava fortement menacé. Il n'y a quasiment plus de blindés au nord, tandis que les allemands ont presque une quinzaine de blindés disponibles.

Mais pour conclure, je remets ici l'article de l'Ultima Prava :

ULTIMA PRAVDA
-La vérité Ultime de Brest Littovsk à Vladivostok-



LES HORDES FASCISTES ARRÊTÉES NETTES DEVANT AUCE ET DOBELE!


Malgré l'acharnement des troupes des généraux Von Mimowitz et Von Janus, dont les puissants moyens surpassaient les nôtres de plus de 8 contre 1, les 91eme et 216eme Division du camarade Kentinowich soutenues par la 117eme brigade blindée de Feroski ont réussi la prouesse qu'on attendait d'eux: les hordes teutoniques n'ont pu progresser d'un seul pas.

Le 16 août au matin, précédée comme elle l'était, à son habitude, par l'odeur fétide de digestion de choux, la pestilence fasciste fut vertement accueillit par nos braves conscrits qui ne lâchèrent rien du territoire qu'ils devaient défendre. A la fin de cette sanglante journée, au prix du sacrifice de la moitié d'entre eux, ils avaient nettoyé la droite ennemie, et sérieusement entamé son centre.

Ne pouvant être au four et au moulin, le camarade Flushenko, héros de l'immortelle Armée Rouge des Paysans et des Marins Pêcheurs, étant en charge de l'ensemble du front, se consacra au commandement du sud de son dispositif dont les unités étaient moins robustes, et ordonna au camarade Friederowitch, fort expérimenté (quoique s'avérant politiquement moins fiable, comme on le verra), lui-même pourvu des meilleures unités, le soin de garder le Front de Tukums.

Engagé qu'il était contre un ennemi agressif (Von Gelben Augen et Herr Bejaü), Flushenko fit porter sur ce front nord la presque totalité des renforts disponibles (44eme brigade motorisé et 1437eme Rgt de canons automoteurs) et fit aussi bénéficier à Friederowitch du soutien de l'artillerie de réserve, et de toute l'aviation disponible.

Malgré cela, alors que les moujiks ne cédaient pas un pouce, Friederovitch ordonna un replis défensif, ouvrant ainsi la route d'Obele, là où il aurait fallu, d'évidence, oser une contre attaque, les moyens ne lui manquant aucunement!

Le lendemain 17 aout, persuadé que l'ennemi reviendrait en force sur Auce, le Général Flushenko y fit donner les troupes du camarade et pays Nadrienko. Von Mimowitz malgré des moyens puissants y fut à nouveau humilié.

Au centre, il fit contrattaquer les restes de la brigade Feroski afin qu'elle mette en fuite le corps principal de Von Janus. Dans un esprit de sacrifice qui est le propre de notre glorieuse nation, Feroski attaqua à 1 contre 20. Les infâmes fantassins ennemis quoi qu'épaulés par une unité de tigres, ne purent que se soumettre à la force de notre détermination. Tout comme Von Mimowitz, Von Janus ne réussit finalement pas à percer sur un centimètre nos lignes.

Pour autant, la situation, sur notre droite, restait confuse.

L'on confia au camarade Brunofsk le soin de soutenir notre centre en fonçant sur Obele que le mouvement de retraite opérée la veille par l'inconscient Friederovitch et la glorieuse et utile attaque de Feroski laissait sans défense. L'on donna également en soutien au même Friederovitch TOUS les renforts d'artillerie disponible, ainsi que la moitié de nos avions.

Et rien y fit.

Friederovitch restait dans l'incapacité d'arrêter l'ennemi.

Le manque d'esprit combattif du camarade Friederovitch, qui ne peut s'expliquer sans remettre en question sa foi en le parti, nous fit perdre espoir de maintenir notre ligne principale de défense s'en risquer d'être contourné.


Aussi Flushenko ordonna-t-il de décrocher, le Front d'Auce pourtant invaincu, après cependant qu'il ait constaté à quel point l'ennemi avait souffert: sur le champ de bataille gisaient les trois quarts des hommes qu'il avait engagé, et les deux tiers de ses blindés.

Ces pertes immenses ne sauront être remplacées par un ennemi déjà aux abois!

Camarades! LA VICTOIRE EST TOTALE!

L'on apprend ce matin que la Stavka a convoqué le camarade Friederovitch, pour qu'il s'explique sur ses agissements et son manque de ténacité qui faillirent transformer notre victoire éclatante en victoire à la Pyrrhus.