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dimanche 23 novembre 2025

Batailles Impériales au NIP : Bataille de Sacile 1809

1er test en grand de notre règle Batailles Impériales. Après plusieurs bêta-tests concluant et quelques aménagements, nous pouvons vérifier si le système est efficace; fonctionnelle et rapide sur une grande échelle.
 

 16 Avril 1809, Le Prince Eugème de Beauharnais commande environ 36 000 hommes. En découvrant le faible dispositif devant lui, le Prince Eugène pense que l'affaire sera de courte durée et pourra reprendre les territoires qu'il a perdu récemment.
Sacile est sa base arrière, et ses troupes doivent traverser une zone encaissée, humide de type marécage, avant d'arriver sur les plaines. 
Seul le VIIIe corps du général Autrichien d'Albert Guilai est présent au début de la bataille. Les Français sont confiants. Un seul corps d'à peine 15 000 hommes leur fait face.

Côté Francais le déploiement est le suivant :division Serras, Severoli, Barbou, Grenier, Sahuc, Broussier. Eugène n'ayant encore qu'un seul corps (en dehors du regroupement de Severoli et Serras) ne peut commander que les troupes qui sont à portée de commandement. Cela va handicaper lourdement son action.

L'archiduc Jean en voyant l'arrivée de ses hommes envoie directement un aide de camp avec un ordre de mouvement au XIe corps d'Ignaz Guilai qui se trouve un peu plus loin hors table. En faisant de la sorte, il laisse Albert se débrouiller seul en attendant. L'ordre passe, et les renforts arrivent dès le tour 3, tandis que les Français avancent lentement à cause du terrain.

  
On remarque bien que le VIIIe corps d'Arbert Guilai est isolé face à une impressionnante armée française. 

 L'infanterie à droite et la cavalerie à gauche.

 L'infanterie Autrichienne arrive en nombre. La vitesse de déplacement a surpris tout le monde ! 

Il est temps qu'ils arrivent car déjà Albert sur la gauche semble bientôt être submergé.

L'Archiduc Jean décide de détacher la cavalerie Autrichienne en support d'Albert.

Et le reste du corps était censé se diriger vers le centre du champs de bataille. Sauf qu'Ignaz le commandant du IXe corps autrichien à mal lu l'ordre et se déporte sur la droite.

 L'infanterie du IXe corps part vers l'aile gauche française.

Le général Seras est serein encore, il sent que l'attaque va être rapide et la résistance vaine. 

 De fait, le choc entre les troupes de Serras et de Severoli face à l'avant garde Autrichienne de Frimont du corps d'Albert va être intense. La brigade de Gajoli en soutien déploie ses tirailleurs.

Les français progressent enfin dans la plaine. On voit au loin qu'Albert est toujours seul.

Eugène envoie Barbou sur le flanc de Colloredo.

Frimont a du évacuer le village. Colloredo est éprouvé. La situation devient critique pour les autrichiens du VIIIe corps.


 Une ligne de front commence à se définir. Sauf qu'au centre du champs de bataille, la cavalerie de Sahuc vient de son aile et se retrouve sur le pont. 

 Au loin la cavalerie Autrichienne arrive enfin vers Albert. Tandis qu'au premier plan les hommes d'Ignaz sont aux prises avec les divisions françaises de Grenier et Broussier.

En fait, Ignaz Guilai est en attente d'un nouvel ordre. Il engage par le feu les français.

Ce qui laisse le temps aux hommes de Broussier de se mettre en position.

Pendant ce temps, la cavalerie de Sahuc est venue au centre du dispositif Français, ce qui a bouleversé les plans autrichiens. Les dragons autrichiens se sont fait repousser une première fois.

Par conséquent, Albert s'est retrouvé seul. Et Barbou est venu prêter mains fortes aux divisions Sévéroli et Serras. Alors que les premiers combats de l'avant garde de Frimont se passait assez correctement, c'est au moment crucial ou les autrichiens de Colloredo allaient contre attaquer, que la division Barbou est venu contrecarrer cette offensive. Les Autrichiens qui pensaient avoir une victoire à la clef, se font bousculer totalement. Frimont explose, Collerodo doit céder beaucoup de terrain. 
Pire que tout, Sahuc est dans notre dos, tandis que la cavalerie autrichienne n'arrive pas à le repousser. 

La situation est tendue pour le VIIIe corps. Les autrichiens pensent à la retraite, car la défaite semble très proche !

Car de l'autre côté; le IXe corps n'avancent toujours pas !

L'aile gauche autrichienne concède du terrain, les français de Serras, les italiens de Severoli les poursuivent. Eugène à propos de Barbou tergiverse...doit il aller au sus aux autrichiens ou porter secours à l'aile gauche ?
 
Fort heureusement, les troupes d'Albert recule en bon ordre. Les français sont à la traine en gardant leur cohésion. Le temps joue pour les autrichiens, la défaite pourrait être éviter si Barbou fait des va et vient.

Mais surtout et enfin pour les autrichiens, la cavalerie de Sahuc est prise en étau par la cavalerie Autrichienne et se fait étriller sur place.  

Et enfin sur l'autre aile Ignaz reçoit enfin son ordre de passer à l'offensive ! La ligne s'ébranle en avant. De plus la cavalerie quitte l'aile gauche pour se ruer sur la grande batterie centrale au centre du dispositif français. La défaite semble s'éloigner pour les autrichiens. Les français eux, restent toujours confiant dans leurs troupes.

Albert recule, talonné par les français. Les hussards autrichiens se préparent à recevoir le choc, soutenus par une grande batterie autrichienne. Il faut dire, ce sont les derniers combattants autrichiens avant que la route de retraite de Roverodo (la grosse église) soit prise. 

 L'attaque d'Ignaz porte ses fruits. La division Broussier qui flanque le dispositif français craque. Grenier tient, mais est fragilisé.

Le IXe corps poursuit les français la baïonnette dans le dos ! La route vers Sacile semble à portée de sabre. Une défaite française est elle possible ?

Vue plus lointaine. 

 Pendant ce temps, les Français de Serras, Broussier et la division Italienne de Severoli sont à une portée de Roveredo,

  Mais les autrichiens sont prêt à les recevoir.

 On voit que l'aile gauche française est enfoncée.  

  Les Autrichiens prennent la route de ravitaillement des Français.

Les Français doivent retraiter.

 Alors que sur l'autre aile, les français sont repousser également sur l'attaque de Roveredo. 

 Alors que la défaite semblait promise aux autrichiens, puis une bataille sans vainqueurs ni perdants, c'est sur le fil que les autrichiens reportent la bataille.

 Très belle journée lors de ce NIP 2025.
On a du faire 5h à 6 h gros max de bataille, sachant qu'on a fait pas mal de pause parlotte, de présentation de la règle et de la bataille aux visiteurs et de visite aux autres tables. Autant dire que le jeu est assez rapide pour le nombre de troupes engagées. On était 5 joueurs, 2 Autrichiens et 3 Français.

Le système des ordres est opérationnel, et offre de belles surprises.

Les mouvements sont assez standards et fidèles à nos attentes.

Le combat assez simple bien qu'on puisse faire un combat par le feu, ou par la charge, avec la possibilité de détacher les tirailleurs.

Reste encore quelques petits points à régler, et surtout à rédiger le corpus de règle.

Vive l'Empereur et vive Batailles Impériales

 

 

 

 

 

Pillage : NIP : 1012, Raid en Northumbrie

1012, Raid en Northumbrie

De nouveaux raids menés par Thorkell le Grand ont eu lieu en 1006-1007 et en 1009-1012. Depuis le massacre de la St Brice en 1002 (semble-t-il), les Raids Vikings en Angleterre se sont amplifiés. Mais déjà depuis plusieurs dizaines d'année et sous l'impulsion d'Alfred puis de ses successeurs, des fortifications ont été érigées sur les fleuves et rivières afin d'empêcher les Vikings de les remonter à bord de leur Landskip (Drakkar).

Ces zones fortifiées sont nommées des estacades, c'est-à-dire un point fortifié avec une grande chaîne en travers de la rivière ou souvent de ponts fortifiés en travers de l'eau qui bloquent le passage.

Suite aux accords entre Richard II de Normandie et Æthelred le Roi d'Angleterre, un contingent Normands est venu en défense de ce petit village de Northumbrie.

Au petit matin, tout est calme dans le village de Northumbrie. Quand tout à coup un landskip sort de la brume, et des vikings se ruent à l'assaut.

 La table est divisée en 3 parties avec chacun son objectif principal :

  • L'estacade (à gauche)

  • L’église et le gros du village (au centre)

  • La Motte Castrale (à droite) 

     3600 po de Vikings contre 3000 po d'Anglo-saxons et de Normands. Seulement 1400 Po de disponible au début, les renforts viennent selon les actions des joueurs.

 Au petit matin, le village est calme.

Seule une tente étrangère est au nord du village, mais la nuit ne permet pas de la distinguer encore.
Les villageois s'affairent, c'est le jour du marché.

Un vieux sage essaye de distinguer la vie en bas.. ou alors il rêve.

 
 Mais en ces temps troubles, il faut faire descendre les rêveurs, qui sont remplacés par des archers.

Il se mettent en position su les hauteurs.

 Un navire remonte le fleuve.

 Et à l'aube du bruit vient de la côte.

Très rapidement l'alerte est donnée !

Les renforts arrivent.
Les vikings montent à l'assaut des points fortifiés, tandis que des échanges d'amabilités se font entre les tours et le navire. 
Sur l'autre rive, la défense s'organise.

Au centre, les vikings submergent le village et commencent à piller. Mais en arrivant sur la maison à droite du marchand au auvent bleu,  ils tombent nez à nez avec des Angles. 


 

Tandis que les renforts Normands arrivent enfin à portée de combat.

 Les combats se rapprochent de la motte castrale. Angles et Normands font front face aux vikings.

Les Angles tentent de contourner par la droite, afin d'attaquer le campement vikings.

 A gauche, vers la rive les combats autours de l'estacade sont meurtriers, surtout pour les angles. Les archers vikings sont terriblement efficace !

Les combats sont rudes.

Les vikings en grand surnombre, enfoncent les rangs angles et normands. Ils pénètrent dans l'église et pillent les reliques.

Tandis qu'au nord, afin de réduire au silence les angles qui étaient dans la maison, ils y mettent le feu.
Le seigneur Aehtelnad qui est venue de la motte castrale arrivent bien trop tard pour empêcher ce bucher.

Pendant ce temps la, un groupe de religieux à traverser la table. Il devait rejoindre l'église avec de précieux ouvrages, mais comme les vikings y étaient, ils sont partis de réfugier dans la motte castrale.

Les angles et normands survivants emboitent le pas des religieux, il faut courir se réfugier dans la motte castrale, La défaite est évidente.

Les vikings ont pris possession de l'estacade, de l'église. Il y a eu quelques rapines et incendie. 

La motte castrale est le seul point encore aux mains des Angles. La relique de l'église et de la procession sont la protection de ce bastion, mais avec très peu de soldats pour la défendre.